Le Shift Left en cybersecurité: Et si l’on commençait par fermer les portes ?

Dans la cybersécurité, on aime bien courir après le feu.

Un malware se propage ? → Antivirus.

Un attaquant passe la porte ? → Firewall.

Une alerte tombe ? → SOC, MSSP, EDR, SIEM…

Et la liste s’allonge.

Résultat : des équipes sous pression, des moyens colossaux investis dans des “usines à gaz” technologiques… et une impression d’être toujours en réaction, à soigner les symptômes sans vraiment traiter la cause.

Et si on changeait de paradigme ?

Le principe du Shift Left : prévenir plutôt que guérir

Toutes les réglementations, tous les guides de bonnes pratiques (NIST, ANSSI, ISO 27001…) répètent la même chose : plus on agit tôt, plus la sécurité est efficace et moins elle coûte cher.

C’est la logique du shift left :

  1. Prévenir
  2. Protéger
  3. Détecter
  4. Répondre

Mais il y a un point crucial qu’on oublie souvent : agir tôt, c’est aussi réduire la surface d’attaque.

Moins un système est exposé, moins il est perméable aux attaquants.

Et ça change tout : au lieu de courir derrière des milliers de signaux faibles, on réduit simplement les portes d’entrée.

Le problème, c’est que dans la réalité, les entreprises investissent massivement sur les trois derniers piliers (protection, détection, réponse), et la prévention — et donc la réduction de la surface d’attaque — reste le parent pauvre.

Le hardening : un système immunitaire pour vos endpoints

Chez Cyberlib, on est convaincus que la prévention passe avant tout par une discipline trop souvent négligée : le hardening.

Concrètement ?

  • Chaque poste de travail, chaque serveur, chaque endpoint dispose de plus de 600 paramètres de configuration de sécurité (Windows, Linux, macOS).
  • Bien configurés, ces paramètres transforment votre SI en véritable système immunitaire : capable de se défendre avant même qu’une menace n’ait le temps de s’installer.
  • Et surtout, chaque paramètre bien réglé contribue à réduire la surface d’attaque : moins de vulnérabilités exploitables, moins de portes dérobées, moins d’opportunités pour l’adversaire.

Le hic ? Configurer manuellement ces centaines de paramètres est un cauchemar : scripts GPO, clés de registre, effets de bord sur les usages, temps colossal. Résultat : beaucoup d’organisations préfèrent contourner le problème.

Cyberlib : automatiser le hardening, rendre la prévention accessible

Notre ADN, chez Cyberlib, c’est simple : remettre la prévention au centre de la cybersécurité.

Comment ? En démocratisant le hardening.

Automatiser :

Nous déployons automatiquement les règles de sécurité sur des milliers de terminaux en quelques clics.

S’inspirer des standards :

Nos modèles reprennent les meilleures pratiques (ANSSI, CIS Benchmarks, réglementations sectorielles) pour garantir la conformité sans réinventer la roue.

Simplifier :

Une interface no-code permet d’ajuster et de gérer ces paramètres sans plonger dans le code ou les scripts, rendant la pédagogie de la sécurité beaucoup plus accessible.

Objectif : apprendre aux systèmes à se défendre eux-mêmes, réduire drastiquement leur surface d’attaque, et ainsi limiter le besoin de couches défensives palliatives.

Conclusion : il est temps de “shifter à gauche”

On peut continuer à empiler des outils de détection, des couches de protection et des équipes de réponse à incident. Mais si l’on veut sortir de ce modèle palliative et coûteux, il est temps d’investir là où ça compte vraiment : dans la prévention.

Avec Cyberlib, le shift left n’est pas un slogan, c’est une méthode : donner à chaque endpoint les bons réflexes de défense, réduire sa surface d’attaque, et bâtir une cybersécurité plus efficace, plus sobre, et surtout plus résiliente.

Le futur de la cyber ne se joue pas dans la réaction.

Il se construit dans la configuration.